Le pic du Canigou est le haut sommet oriental de la chaîne des Pyrénées. Il est situé dans le Conflent, région des Pyrénées Orientales, et culmine à 2 784,66 mètres d’altitude. Sa situation géographique offre une vue sur la plaine du Roussillon et vers le sud permet même, par temps clair, d’apercevoir Barcelone.
Des ponts de singes, des passerelles suspendues et des échelles, le tout agrémenté de longs passages en corniche : voilà ce qui nous attend dans la remontée des gorges de la Carança. Un itinéraire ludique et accessible au plus grand nombre.
A réaliser en toute sécurité grâce aux considérables travaux d’aménagement réalisés.
Bénéficiant d’un climat doux pour son altitude (960 m), le village de Nohèdes est idéalement exposé au sud, accroché au flanc d’un versant escarpé.
De curieux fours à pains en nid d’hirondelle renforcent l’intérêt architectural du village. Sa situation en fin de vallée lui confère un calme envié par beaucoup la circulation automobile y est faible, même en été !
Le panorama sur le versant nord du Mont Coronat est impressionnant : il est devenu rare de pouvoir admirer des paysages aussi sauvages, où n’apparaît aucune trace laissée par l’Homme. Un choix de sentiers de petites et de grandes randonnées permet de découvrir les nombreuses richesses de la vallée : Le Pic Madres (2469 m) et les célèbres lacs de Nohèdes sont accessibles pour les marcheurs entraînés.
Pour les simples promeneurs, les itinéraires panoramiques (il est possible de voir la mer à 20 minutes du village !) ou de détente satisferont les familles !
C’est vers l’an 1000 que Guifred II, comte de Cerdagne et du Conflent, décide de construire sur ce versant du Canigou un monastère destiné à recevoir une communauté de l’ordre de Saint Benoît. Il est appuyé dans son projet par son frère Oliba, l’un des plus grands abbés de l’abbaye Saint-Michel-de-Cuixà. Les moines bénédictins occupent l’abbaye jusqu’a la fin du XVIIIème siècle. En 1786, les cinq derniers moines quittent l’abbaye qui est alors officiellement supprimée. C’est alors l’abandon complet pendant 120 ans. Au début du XXème siècle, Mgr de Carsalade du Pont, évêque de Perpignan-Elne, rachète les ruines et entreprend une première campagne de restauration de 1902 à 1932. Une deuxième campagne de restauration a lieu de 1952 à 1982 sous la conduite du Père Bernard de Chabannes, moine bénédictin de l’abbaye d’En Calcat. En 1988, l’évêque de Perpignan-Elne confie l’abbaye à la Communauté des Béatitudes, avec pour mission de perpétuer la vie de prière en ce lieu et d’y accueillir les nombreux visiteurs.
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